Pour faire passer une notion parfois difficile et abstraite pour les élèves, voici un élément d’une séance : la modélisation de la traduction « à grande échelle ».
La préparation est simple et très peu couteuse, le temps de réalisation avec les élèves est court (10 min) pour une compréhension maximisée.
Matériel :
Des ballons de baudruches (pour faire les acides aminés)
Une large bande de papier (pour écrire une séquence de nucléotide d’ARNm)
Une étiquette « Ribosome », à se mettre autour du cou.
Des étiquettes « ARNt » avec un anticodon de couleur pour mettre autour du cou des élèves.
L’installation est simple : placer une grande bande de papier (cf photo) de façon qu’on puisse l’enjamber. L’enseignant à le rôle du ribosome. Il enjambe la bande de papier : son corps correspond à la « grosse sous unité » et ses jambes « la petite ».
Premier codon : AUG, il faut donc demander « quel va être le codon complémentaire ? Les élèves arrivent à la conclusion que c’est « UAC ». L’élève portant l’étiquette « ARNt – UAC » va donc chercher un ballon qui correspond à la couleur avec laquelle est écrite « UAC » sur l’étiquette. Il donne son ballon au ribosome (l’enseignant) et ainsi de suite de codon en codon. L’enseignant accroche chaque ballon avec une ficelle (il fait les liaisons peptidiques).
Lorsque l’enseignant arrive sur le codon stop, aucune étiquette élève ne correspond : Libération de la protéine par l’enseignant (en la laissant tomber par terre, la guirlande de ballon prend une conformation particulière), il se retire de la bande. Traduction terminée !
Cette activité a fonctionné dans chaque groupe testé, notamment en terminale STSS. Les élèves se sont portés volontaires pour jouer les ARNt et leur avis est que cela permet de visualiser un concept qui n’était pas assez clair pour eux. Modélisation qui a eu beaucoup de succès.
Remerciements à Marion Pallu, professeur de BPH, Lycée Napoléon (L’Aigle) pour la transmission de ces éléments.