Il faut entre 750 millions et 1,5 milliard d’euros pour créer un médicament (deux tiers des coûts sont dus aux essais chez l’homme), car il y a beaucoup d’échecs : seule une molécule brevetée sur 10 000 sera finalement commercialisée. La commercialisation de deux à trois nouveaux médicaments par an génère une croissance de 5 à 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Ainsi, chaque jour, des milliers de molécules sont testées dans les laboratoires pharmaceutiques du monde entier. Mais peu d’entre elles donneront naissance à un « blockbluster », c’est-à-dire un médicament-vedette qui s’imposera à l’échelle planétaire.
Les laboratoires consacrent chaque année entre 15 et 20 % de leur chiffre d’affaires à la recherche et au développement de nouveaux produits.
La recherche a dans la plupart des cas recours à l’autofinancement puisque la part du financement public ne couvre qu’un pour cent de ses investissements.
A noter que les organismes publics en charge de la santé incitent les firmes pharmaceutiques à oeuvrer pour la mise au point de médicaments « orphelins », destinés à traiter certaines maladies rares.
Le diaporama joint présente les grandes étapes de la mise au point d’un médicament.